Le départ
Si tes yeux me parlent doucement, mon amour
J’aperçois qu´ils dissimulent un nuage sombre
Je sens l’air qui habite la désolée pénombre
Il m’enveloppe comme à la fin du jour
Si ta bouche me dévêt de baiser autour
De mon corps qui tremble en sentant tes douces ombres
Tu quittes ma vue et tout a l’odeur funèbre
Je serai encore perdue par ton fragile amour
Mon âme se dilacère en observant fatiguée
La porte ouverte et l’air encore dérangé
Par ton inquiète présence. Et, moi, mon cœur ?
Le désespoir de l’attente me pousse à rester
Sur l’illusion de te voir demain sans douleur
La distance n’aura d’autre option que cesser.
A.R.
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